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12/22/2013

une recherche sur la radio


bonjour tous le monde

Aujourd'hui, je veux vous présenter une recherche sur la radio et son développement et ses avantages
:J'espère que vous aimez le sujet



"La radio apparaît à nos contemporains sous toutes sortes d'aspects, en général anecdotiques et extérieurs , alors qu'elle est, pour l'essentiel, une relation. C'est peut-être la première fois , parmi tous les moyens d'expression, qu'une conjonction aussi intense s'établit entre deux termes aussi irréductibles : le cours torrentueux du temps à travers tout l'espace, et la durée comme figée d'une conscience immobile. Préalablement à toute esthétique, à toute technique de la radio, il nous faut donc redécouvrir, comme si nous l'apercevions pour la première fois, le phénomène radiophonique". Ainsi s'ouvraient, en 1944, les Notes sur l'expression radiophonique de P. Schaeffer, par quoi nous devons commencer, parce que ces notes ouvraient la voie d'une théorie de la technique radiophonique qui n'a guère trouvé de successeurs.
Le premier est que, de tous les travaux consacrés à la radio, les recherches historiques sont de loin dominantes, comme si ce média appartenait déjà au passé. Le second constat est que les travaux sur la radio ont mis en évidence des questions qui, plus tard, ont été beaucoup plus explorées à la T.V. qui les rendait plus visibles ou plus sensibles . Le troisième constat est que, hormis quelques rares exceptions (thèse de J-L. Alibert sur France Musique, par exemple), c'est l'information qui suscite le plus d'interrogations alors que, en dehors de la tranche horaire 6h-9h, ce sont d'autres contenus, et, notamment, mille et une formes de musique et de divertissement qui alimentent les grilles de programme, et qui sont bien peu analysées.
Ces constats conduisent à formuler quelques hypothèses.
A ses débuts, la radio a suscité une réflexion juridique soutenue, dès les années 30 et après la Libération. Mais, contrairement à ce qui s'est passé beaucoup plus tôt aux États Unis, il faut attendre en France les années 60, et le CECMAS, pour que la recherche s'organise sur ce qu'on commence à appeler les "Mass media" ; or, en leur sein, c'est la T.V. qui constitue le phénomène émergent le plus massif. C'est donc le triangle Presse-Cinéma-T.V. qui a constitué l'objet majeur des recherches naissantes, la radio étant laissée dans l'ombre, du fait peut-être que son apparent pluralisme l'opposait fortement à la télévision monolithique de l'époque. Par la suite, la T.V. semble avoir tiré parti de ce qui avait d'abord été initié à la radio. Ainsi, la libéralisation de l'audio-visuel, en 1982 et, peu après, la “ convergence des techniques ” a fait la part belle à la TV, mais fort peu à la radio.
A côté des recherches sur l'image, à côté des études de presse ou de publicité où la sémiologie s'affirmait dans les années 70, le questionnement sur le son radiophonique et la forme radiophonique en général, dont l'enjeu commercial est brusquement apparu après 82, ne suscite guère que l'inquiétude des juristes (Regourd, 1992). Il y a là une sorte d'énigme qu'on peut tenter de résoudre un peu. L'invention radiophonique très forte des débuts (cf. Mare Moto de Germinet, en 1924) puis des années 30 n'a laissé que peu d'archives (les disques étant souvent regravés), alors que le cinéma, malgré beaucoup de pertes, a conservé d'assez nombreuses copies. Premier obstacle donc, ou première explication : une esthétique de la radio est très difficile parce que largement privée d'objet.
Enfin, contrairement à la tradition anglo-saxonne des cultural studies, les études françaises se sont largement désintéressées de la culture populaire. On le voit aussi bien au faible nombre de travaux sur la presse populaire que sur celle des loisirs les plus répandus, malgré des études d'autant plus remarquables qu'elles sont plus rares (D.Pasquier, D.Cardon, E. Maigret, inRéseaux n° 70, 1995, E. Macé sur les jeux télévisés, etc. ). Il existe donc de grandes monographies sur RTL ou Europe 1, mais rien à peu près sur RNJ, Rires et chansons ouNostalgie. Parce qu'à défaut d'une approche esthétique de la radio, l'approche anthropologique de la radio est encore à peu près inexistante. L'écoute "populaire" est peu valorisée, malgré l'expérience des années 50 : Signé Furax, sur Paris-Inter, puis Europe 1, La famille Duraton sur Radio-Luxembourg, ou Ca va bouillir avec Zappy Max.. La radio comme “ lieu anthropologique ” (M.Augé, 1992), c'est à dire un espace identitaire, relationnel et historique, a 
été bien peu examiné.

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